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Adapté - La balado sur une photo de Ingrid Falaise

Adapté - Le balado

Épisode 1 - Accessibilité

Les personnes handicapées sont trop souvent laissées de côté. On oublie de les intégrer. Comment est-ce possible qu’en tournage, ANTOINE n’ait pas pu se joindre à moi pour le lunch d’équipe? Pourquoi est-ce qu’en 2023, des rampes d’accès ne sont pas un réflexe immédiat? Comment est-ce possible qu’il n’ait pas accès à certaines plages, à plusieurs lieux?  Pourquoi est-ce que la maman d’Antoine doit s’enquérir d’une problématique potentielle de déplacement et d’accès à chacune de ses sorties?

Dans un texte sensible et brillant, Stéphane Laporte mentionnait « qu’une pente, c’est pas la toile du Stade olympique. C’est facile à installer, une pente. Faut croire que ça jure avec le beau design autour. Nous sommes en 2021. Une loi devrait obliger tous les endroits voulant accueillir le monde à pouvoir accueillir tout le monde. La seule minorité qui n’a toujours pas accès à tous les lieux, c’est celle des gens en fauteuil roulant… »

Avec lui, nous discuterons franchement de l’accessibilité, de solutions, de problématiques aussi et de l’humain qui, encore aujourd’hui, à tendance à penser qu’une personne atypique, est inférieure.

«Les gens ont encore la perception que les personnes handicapées sont inférieures, se désole Stéphane Laporte. C’est un des derniers tabous de notre société et je souhaite contribuer à le faire tomber » 

« …L’accès aux endroits publics est une grande injustice qui ne révolte personne. Comprenons-nous bien, il y a plein de places accessibles, plein de lieux accueillants, bravo, mais il y en a encore trop qui ne le sont pas… »

-Stéphane Laporte 

Épisode 2 - Grandir avec un proche en situation de handicap ; témoignage de Mireille Deyglun

À travers l’histoire de Tanya, il y a Olivier. À travers le parcours de Justin, il y a Xavier. À travers la vie d’Olivia, il y a Victor. À travers le récit d’Aurely, il y a Serena. Ils ont tous et toutes une personne en commun. Une sœur, un frère, qui fait souvent office de bras, de jambe, de regard, de vision en plus d’arborer le rôle de frère et de sœur. 

Grandir avec de la fraterie atypique nous rend différent. 

Mireille Deyglun est la grande sœur de Catherine et ce, même si elles étaient jumelles. La différence de celle que Mireille surnommait affectueusement Kiki, faisait en sorte qu’elle faisait les choses beaucoup plus lentement, plus difficilement. À travers les mots de Mireille, nous entrons dans le cœur du sujet et échangeons sur une réalité qui porte des répercussions bien réelles. 

Quels sont les impacts sur les proches qui ont grandi avec une sœur, un frère dit différent ? Est-ce que l’attention des parents leur a manqué? Se sont-ils sentis délaissés? Ont-ils dû apprendre à être adulte rapidement? Se sont-ils sentis coupables de ne pas être atteints également ? Et puis, lorsqu’on vieillit, que nos parents décèdent, c’est à notre tour de veiller au grain… 

Catherine est décédée en 2011. La mort frappe souvent plus vite a la porte de ceux qui souffrent d’une condition, d’un handicap, d’une maladie. 

La vie de notre Antoine défile à une vitesse éclaire. La maladie de Tanya accélère son destin. Justin n’aura peut-être pas la chance de vivre aussi longtemps que Xavier.  

Comment est-ce que Mireille a apprivoisé le décès de sa jumelle ? Savait-elle que son espérance de vie était amoindrie? Comment apprivoise t’on ce vide immense?

Une rencontre tout en douceur, en vérité et en vulnérabilité qui viendra résonner dans le cœur de la fraterie.   

Épisode 3 - Apprivoiser un nouvel handicap à l’adolescence 

Témoignage de la Sénatrice et médaillée paralympique Chantal Petitclerc. 

Tanya, Floflo, Justin, Antoine…  

Personne n’est à l’abri d’un accident, d’une maladie. Ce moment où la vie chamboule, déboule et se redéfinit. 

Par une journée tout à fait ordinaire, alors âgée de 13 ans, Chantal Petitclerc et son ami, cherchent à construire une rampe à vélo et, pour ce faire, décrochent une porte de grange de ses gonds. La porte lui tombe dessus, lui brisant la colonne vertébrale. Elle devient paraplégique.  

Chantal Petitclerc a dit : Vivre avec un handicap, quelle que soit notre situation socioéconomique, c’est commencer sa journée en sachant qu’elle ne sera pas exempte d’obstacles, petits et grands… » 

13 ans, c’est la fleur de l’adolescence. Une période de changement, de transformation physique et psychologique, de construction de soi. 

Questions posées : 

Comme plusieurs de nos guerriers et guerrières dans notre série, tu as dû apprivoiser ton nouvel handicap en même temps que ton adolescence, quels sont les obstacles que tu as rencontrés?  

Adolescente on se construit à travers le regard des autres, quel était ce regard posé sur toi? 

Ado on découvre l’amour aussi, est-ce que tu te sentais différente dans le regard des garçons?  

Tu es devenue une source d’inspiration dans le monde entier, tu es l’athlète paralympique la plus titrée de l’histoire canadienne en athlétisme avec un total de 21 médailles en cinq Jeux paralympiques. Tu détiens aussi quatre records du monde et cinq records paralympiques. Est-ce que le sport est devenu une échappatoire?  

Puis, à 44 ans tu deviens maman après avoir attendu longtemps… Avais tu des appréhensions? 

Dans notre série, Yann et Roxane, deux parents se sont retrouvés en situation de handicap à la suite d’un accident et une maladie… Ils m’ont confié à quel point les gens sous-estiment la compétence des personnes à mobilité différente. Est-ce ta vision également? 

Qu’est ce qui heurte?  

Quels sont les obstacles de notre société lorsqu’on est parent atypique? (Accès service loisirs) 

Tu es sénatrice. Quel impact veux-tu et peux-tu avoir dans notre société?